Recrutement : comment il va falloir là aussi s’adapter au dérèglement climatique…
Nous avons co-réalisé une étude auprès des visiteurs ayant participé à une table ronde sur l’éco-anxiété au forum Séisme Grand-Ouest qui s’est déroulé les 11 et 12 octobre 2023 (182 répondants sur 300 inscrits).
Cet événement intégrait un forum de l’emploi à impact écologique, d’où l’intérêt de cette étude: comment les visiteurs pensent leur employabilité au regard des enjeux écologiques?
Voici les principaux résultats, ils parlent d’eux-mêmes.
1. La population des visiteurs qui ont répondu à ce questionnaire est jeune (19 ans), encore étudiante à 83% et majoritairement de niveau Bac+2, en cours d’étude pour au moins 3 ans (jusqu’au master), ils seront donc sur le marché de l’emploi en mi-2026.
2. Ces jeunes étudiants ne sont pas plus éco-anxieux que les Français fortement ou très fortement éco-anxieux (10,4% vs 10%) ; il y en a en revanche moins qui ne le sont pas du tout (40,1% vs 50% au global).
3. Leurs attentes vis-à-vis de leur futur emploi : un travail qui ait du sens, en priorité pour un employeur engagé dans la transition écologique ; ils ne sont que 12,6% à vouloir déserter le système tandis que 40% d’entre-eux veulent changer le système de l’intérieur (vers la transition écologique).
4. Plus de la moitié d’entre eux sont prêts à refuser un travail si l’employeur n’est pas engagé dans la transition écologique ou s’il semble faire du greenwashing
5. En conclusion, après analyse des verbatim: pour recruter ces jeunes, les employeurs devront prendre des engagements environnementaux ; pour les fidéliser, ils devront tenir ces engagements ; pour les motiver et susciter leur engagement, ils devront leur prouver que leurs actions limitent concrètement leur empreinte carbone.
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