Un beau témoignage d’un ingénieur automobile depuis 25 ans, récemment « converti » (dans le sens de « conversion du regard et non de conversion religieuse ou idéologique – mais cela fonctionne de la même manière, nous vous l’expliquerons bientôt via un article dédié à ce sujet) à la narration collapsologique. Il livre dans cet article de Technica du 21/10/2019, la revue des ingénieurs de Centrale Lyon, une analyse sérieuse de la situation des externalités négatives des activités humaines sur l’environnement mais aussi il explique son parcours intérieur, très touchant.

Extraits: « J’ai passé 25 ans dans l’industrie automobile, dont 3 en Chine et 3 aux Etats-Unis. Il n y a pas si longtemps, je croyais que les véhicules hybrides, les véhicules électriques à batterie, les véhicules électriques à hydrogène, c’était formidable et que ça allait résoudre tous les problèmes, d’émissions de CO2, de pollution de l’air, de facture pétrolière, etc. Maintenant j’ai compris que la technologie ne nous sauverait pas et que ce qu’il faut c’est des voitures beaucoup moins lourdes, beaucoup moins puissantes et surtout beaucoup moins nombreuses. J’ai compris ça lors de la marche du siècle (…). Ce jour là, un manifestant m’a parlé de disparition des insectes en Europe. Il m’a parlé aussi des bunkers de l’apocalypse que se construisent les super riches en Alaska et en Nouvelle Zélande pour survivre après l’effondrement, un effondrement de la société inévitable dans les années qui viennent d’après lui. Je n’en dormais plus … Alors je me suis renseigné. » Et quand un centralien se renseigne, ça décoiffe!.. Pour lire l’article, cliquez ici.

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