Lors de la journée d’étude du 21/11/2019 « Collapse : questionner l’Effondrement » de l’Université de Lille, Pierre-Eric Sutter, Dylan Michot et Loïc Steffan de l’Obveco ont présenté en avant-première les premiers résultats de l’étude nationale, lors d’une communication orale qui a fait l’objet d’un texte écrit dont vous trouverez ici un extrait et plus loin la totalité sous format PDF.

Pour un public de plus en plus large, la question n’est plus de savoir si le collapse va arriver, mais quand. La prise de conscience de son imminence constitue un véritable trauma. Ce n’est plus une vague perspective faite de chiffres abstraits mais une concrétisation progressive de faits qui envahissent les expériences vécues et l’univers mental de nombreux citoyens. Il devient malaisé de se projeter vers l’avenir, ce qui provoque divers « effrois », se déclinant en modalités bornées par deux extrêmes : la « collapsophobie » (refouler, dénier, mettre à distance les effrois causés par le collapse), et la « collapsosophie » (assumer le collapse et vivre avec).

La présente communication s’appuie sur une double approche qualitative et quantitative s’intéressant à deux populations  : 1/ les collapsophobes qui sont dans le déni, la passivité, voire le refoulement face au collapse 2/ les collapsosophes qui ont choisi une rupture radicale tant dans leur trajectoire professionnelle que personnelle, comme celle du retour à la terre avec des modes de production alternatifs (permaculture) ou l’adoption d’un mode de vie « low tech« , pour faire avec le collapse et non plus contre.

Pour lire la suite, cliquer ici.

Pierre-Eric Sutter, Dylan Michot et Loïc Steffan

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